Art Preview

GAÏA - A la fois peinture et sculpture, Gaïa évoque notre terre vue de l'espace. 
En  pénétrant dans Gaïa, le visiteur mobilise tous ses sens, et au-delà de sa perception visuelle, se confronte à la matière, ressent l'invisible. 
Pour le spectateur devenu acteur impliqué de l'œuvre, le temps d'immersion est une expérience onirique et sensorielle qui le conduit à éprouver, à réagir. 
Sa perception des formes est délibérément perturbée, brouillant sa lucidité et la distinction entre réalité et illusion. 
L'expérience physique de la traversée fait prendre un peu plus conscience de la magique beauté, mais aussi de la fragilité de la planète. 
Gaïa illustre dans ses déformations l'Anthropocène, et l'impact néfaste de l'homme sur les écosystèmes, qui conduit à un désordre planétaire inédit. 
Mais quand tout se calme et qu'aucun visiteur ne traverse Gaïa, un léger balancement au gré du vent évoque une lente et régulière respiration. 
Faire que la Terre respire enfin, utopique image peut-être ? 
Message d'espoir artistique certainement.
LA COLÈRE DE LA PACHAMAMA 
La Pachamama, la "terre mère", divinité majeure inca n'a plus assez de larmes face à la déforestation qui ne cesse de s'accélérer en Amérique du Sud. 
Elle symbolise pour les peuples Amérindiens, la fécondité, l'abondance des ressources, la fertilité des terres et la nature en général. 
Selon les croyances, elle peut se montrer aussi bien généreuse et protectrice qu'être prise de colères vengeresses si elle ne reçoit aucune reconnaissance, tant matérielle que spirituelle. 
Si l'équilibre de la relation entre elle et les hommes est rompu, les représailles viendront… 
C'est maintenant une certitude. 
Pourtant, la Pachamama nous avait prévenus…
SAMSARA  
Le Samara est dans le bouddhisme le cycle des existences des êtres non éveillés. 
Le Samsara est souvent représenté sous forme de cercle, de ronde ou de sphère. Sous le joug des passions, de l'illusion et de l'ignorance, les hommes ne reconnaissent pas la véritable nature des phénomènes, la valeur et la beauté du monde. 
Ils fabriquent alors une réalité virtuelle et illusoire, l'entretiennent et errent ainsi dans le cycle des existences. 
Les êtres ne sortent de ce cycle qu'en atteignant le Nirvana, état qui libère l'homme de sa condition de souffrance, d'illusion et d'ignorance.